STEPHANIE SERAN
Le passé n’est pas passé...
Dernière mise à jour : 15 août 2021

Aujourd'hui, j'avais envie de vous partager ce texte sur les empreintes émotionnelles, conscientes ou inconscientes, qui façonnent au fil du temps, notre corps.
Bonne lecture à vous,
" Les différentes épreuves de nos vies, de la naissance à l’enfance, de l’adolescence à l’âge adulte, ont pu déposer leurs marques.
Le passé est passé, mais pas ses tensions, qui nous retiennent dans le passé et continuent à s’occuper de nous dans le présent.
Elles alourdissent nos corps.
Ces tensions se fixent tout le long du corps, de la tête aux pieds.
Elles finissent par bloquer les sept diaphragmes : pelvien, abdominal, sous-thoracique, thoracique, mandibulaire, crânien, coronal.
Sous couvert de gravats, nous marchons alourdis : la fatigue et la paresse de la vie nous envahissent.
N’étant plus alimentés par la rivière de l’âme, l’être de manque s’installe dans la durée.
En nous éloignant de notre fréquence vibratoire, nous quittons notre terre et laissons au loin l’odeur des orangers de la plénitude de notre jardin intérieur.
Nos poumons se vident.
Le lit des artères de nos cœurs s’assèche.
Nous nous sentons vides : la quête incessante, insatiable, de nourritures extérieures se fixe dans le temps.
À la longue, ces différentes protections entravent la qualité du mouvement du corps.
Elles bloquent l’entrée vers soi et le chemin des retrouvailles.
N’étant plus nourri de l’essence mère, tout le corps lumière dégénère.
La source de l’être s’éteint.
Le désert avance.
Le sable déposé sur les cœurs bouche la source de joie.
Pour se libérer de ces couches de sédiments, de ces peaux qui ne nous appartiennent pas, nous devrons faire preuve de courage.
Le courage étant la qualité du cœur : il est plus courageux de rentrer dans le cœur de son cœur, d’être un conquérant des mondes intérieurs, que d’aller faire un saut à l’élastique à l’extérieur".
François BONNAL, ostéopathe et auteur des livres "Les 7 cerveaux de notre corps" et "Se reconnecter à son âme", dont ce texte est extrait.