STEPHANIE SERAN
Quiétude
Dernière mise à jour : 15 août 2021

Aujourd'hui, j'avais envie de partager ce sentiment de calme, que l'on peut ressentir après une promenade dans la nature, ou simplement par la méditation
Si les vertus de la contemplation sont nombreuses, elle permet de fixer notre attention, d'ouvrir nos sens et d'ouvrir notre regard sur ce qui est ...
Bonne lecture à vous.
"Notre survie matérielle n’est pas notre seule forme de dépendance de la nature.
Cette dernière doit également nous indiquer le chemin du retour, la sortie de la prison du mental.
Nous nous sommes perdus dans l’action, la pensée, le souvenir, l’anticipation – dans un labyrinthe complexe et un monde de problèmes.
Nous avons oublié ce que les pierres, les plantes et les animaux savent encore. Nous avons oublié comment être calmes, nous-mêmes, être là où se trouve la vie : ici et maintenant.
Chaque fois que vous portez attention à un élément naturel parvenu à l’existence sans intervention humaine, vous vous délivrez de la pensée conceptuelle et participez, dans une certaine mesure, au lien avec l’Être où existe encore tout ce qui est naturel.
Pour porter attention à une pierre, à un arbre ou à un animal, il ne s’agit pas d’y penser, mais de le percevoir, de l’entretenir dans votre conscience.
Une part de son essence vous parvient alors. Lorsque vous sentez le calme de cet être, ce calme émerge en vous. Vous le sentez reposer dans l’Être – uni à sa nature et à son espace. En prenant conscience de cela, vous arrivez, vous aussi, à un espace de repos au fond de vous.
En vous promenant, en vous reposant dans la nature, accordez-lui votre respect par une présence entière.
Soyez calme.
Regardez.
Écoutez.
Voyez comme chaque animal, chaque végétal est tout à fait lui-même.
À la différence des humains, il ne s’est pas scindé.
Comme sa vie ne dépend pas d’une image mentale de lui-même, il ne se soucie pas de la protéger ni de l’améliorer.
Le cerf est lui-même.
La jonquille est elle-même.
Tout, dans la nature, est uni non seulement en soi, mais aussi à la totalité.
Rien ne s’est retiré de la trame de l’univers en proclamant une existence séparée : « moi » et le reste de l’univers.
La contemplation de la nature peut vous libérer de ce « moi », le grand fauteur de troubles".
Eckhart Tolle, Quiétude : À l'écoute de sa nature essentielle